Cette recette de Minestrone de printemps est également une recette de la chef australienne Skye Gingell dont je vous parlais avant hier. C’est une recette facile à faire et que nous avons tous beaucoup aimée. Elle est parfaite en ce moment avec les légumes de printemps et des soirées encore fraîches et ventées…

photo de minestrone de printemps — Minestrone de printemps

Comme souvent les minestrone, cette soupe est constituée de légumes, de céréales et de légumineuses. C’est la base de ces soupes italiennes si savoureuses et complètes.

Ça peut faire penser à la soupe au pistou provençale également et je suppose à beaucoup d’autres soupes à travers le Monde.

Quels sont les ingrédients de ce Minestrone de printemps ?

J’ai mis dans cette soupe :

du riz
des cébettes
des asperges vertes
des courgettes
des fèves
des lardons allumettes
de l’ail frais
du thym
de la sauge
du sel
de l’huile d’olive
du nuoc mam (!!)

Alors, quelques explications s’imposent je crois…

Pour le riz, j’avais du riz thaï semi-complet déjà cuit dans le frigo, c’est ce que j’ai utilisé. J’en ai mis un gros bol pour 4.

Si vous avez du riz cru, vous le mettrez dans la soupe quand l’eau bout et il cuira en même temps que le reste. Ça peut tout à fait être du riz rond. Je déconseille toutefois le riz complet qui demandera un temps de cuisson trop long, ce qui rendra les légumes spongieux et délavés.

Les courgettes que j’ai utilisées sont de petites courgettes vert clair, de toutes petites courgettes que j’achète chez un paysan, Le marché de la vallée rose.

La recette indiquait d’utiliser de la pancetta, mais je n’en avais pas, j’ai donc utilisé des lardons allumettes.

C’est la saison de l’ail frais, ne vous en privez pas !

J’ai souhaité utiliser de la sauge que l’Homme a replanté dans le jardin cette année, c’est une herbe que je n’ai pas l’habitude d’utiliser en cuisine (je la consomme en infusions) mais qui est, selon moi, tellement symbolique de la cuisine italienne du Nord. J’aime son parfum délicat.

Le nuoc mam ! Oui, je sais bien que ça n’est pas très très italien, mais si j’avais écrit garum, ça l’aurait été (plus italien) alors qu’en fait, ce n’est pas très différent.

Le nuoc mam apporte énormément de sapidité. Vraiment, c’est incroyable comme une demi-cuillerée à café change la soupe ou une poêlée de courgette.

C’est mon amie Nathalie qui m’a fait découvrir cela et, depuis, je n’hésite pas à en rajouter dans beaucoup de plats. Je n’en mets pas beaucoup, c’est histoire de souligner le plat et de lui apporter de la profondeur.

Comment faire ce Minestrone de printemps ?

Dans un premier temps, je lave et je pare les légumes.

J’émince les cébettes et je les fais dorer avec de l’huile d’olive et du sel dans une cocotte.

Pendant ce temps, j’émince les courgettes (lamelles de 2mm) et les asperges (tronçons de 2cm).

J’écosse les fèves et je retire la peau qui entoure chaque fève.

J’émince très très finement les feuilles de sauge.

Quand les cébettes sont dorées, j’ajoute les lardons et je les fais dorer.

Ensuite, je presse la gousse d’ail dans le plat et je rajoute tous les légumes (sauf les fèves) et du thym.

Je sale et je verse de l’eau.

Je porte à ébullition, puis je rajoute le riz (cuit pour moi).

Je laisse mijoter une vingtaine de minutes à découvert, puis je goûte et je rectifie l’assaisonnement avec le nuoc mam. Je commence par une demi-cuillerée (en fonction du sel que j’ai déjà mis) et j’ajuste.

Je coupe le feu et je rajoute la sauge.

Je sers avec un bon filet d’huile d’olive et du parmesan ou du pecorino en copeaux.